Les arnaqueurs informatiques ciblent les clients riches de la banque du Liechtenstein par extorsion. Ces arnaqueurs exigent une partie du montant du compte bancaire des victimes, menaçant ces derniers de transmettre les informations à propos de leurs données au fisc de leur pays d’origine. Ces arnaqueurs exigent 10% de leurs avoirs pour le prix de leur silence.
La société chinoise Valartis Bank Liechtenstein parmi la cible principale
Des clients prestigieux de la société chinoise Valartis Bank Liechtenstein auraient été la cible d'une escroquerie d'extorsion. Les pirates informatiques auraient eu accès aux systèmes de la banque et auraient obtenu les coordonnées de leurs clients, a rapporté un journal allemand. Les pirates ont exigé que les victimes, y compris les politiciens, les célébrités et les personnalités riches, transfèrent 10% du solde de leur compte via des bitcoins, a rapporté Bild am Sonntag. Les victimes ont reçu la demande d'extorsion par courrier électronique.
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Si les victimes refusent de se conformer à leurs exigences, les fraudeurs ont menacé d’exposer les données volées aux médias et aux autorités. Selon le journal allemand, le directeur général de la banque, Andreas Insam, a déclaré que la banque avait informé les forces de l'ordre de l'attaque et que l'enquête était en cours, ont rapporté les médias locaux.
La banque du Liechtenstein et Citychamp n’ont pas encore formulé de commentaires à ce sujet. On ignore encore combien ont été touchés par l’attaque. On ne sait pas non plus comment les attaquants ont pu s'infiltrer dans les systèmes de la banque pour accéder aux données des utilisateurs.
La menace croissante de la cybercriminalité visant les banques et les institutions financières a conduit certains à envisager de constituer des stocks de bitcoins en prévision d’attaques d’extorsion. Certaines grandes banques britanniques étudient maintenant les avantages et les inconvénients du stockage des bitcoins pour payer les attaquants en cas d'attaque.
Les banques ne sont pas les seules à être ciblées par les hackers. Au début de l'année, le ministère de la Défense polonais a été pris pour cible par un groupe de hackers appelé Pravy Sector, dans le but d'extorquer 50 000 dollars (45 000 euros, 37 000 livres) au gouvernement.